SORTIES DE RÉSIDENCE

L’interrupteur général de l'immeuble a sauté : on rallume, mais cela ne s'arrête pas de se produire. Les habitants de l'immeuble vont donc sortir tour à tour, jusqu'à se rencontrer... Les fenêtres s'allument et s'animent ainsi une à une, dévoilant des mondes visuels et sonores où la poésie du quotidien nous plonge dans l'intimité de chacun et chacune.

"Bus 47" est une création du Collectif 2222, mêlant marionnette, théâtre d’objets et théâtre physique, mise en scène par Yaël Rasooly. Le spectacle explore les mémoires familiales et les héroïnes anonymes de l’Histoire, à travers le regard d’un petit-fils qui reconstitue le parcours de sa grand-mère, une femme ordinaire aux engagements extraordinaires.

Les Tricoteuses mis en scène par Salomé Bathany est un spectacle de théâtre d’objets et de marionnettes tricotées, prévu en automne 2026. Il met en scène Ariane et Pénélope, deux tricoteuses aux parcours opposés : l’une découvre le tricot, l’autre en a hérité de sa grand-mère; l'une est journaliste-pigiste, l'autre travaille dans une usine de chaussettes. À travers leurs gestes et leurs récits entrelacés, elles convoquent les figures des tricoteuses d’hier et d’aujourd’hui, interrogeant le lien entre tricot, féminisme et engagement politique.

Adaptation du roman jeunesse "Momo ou la mystérieuse histoire des voleurs du temps et de l'enfant qui rendit aux hommes le temps qu'on leur a volé" (1972), de l'auteur allemand Michael Ende, pour le théâtre d'ombres et marionnettes.

"Comme si nous..." c'est l'histoire d'une vraie-fausse enquête sur la disparition d'une chorale de 25 enfants. A partir de reconstitutions, de pièces à convictions et de procès-verbaux, Simon Grangeat se joue des codes du réel pour nous embarquer dans une folle aventure : les coulisses de la construction d'une utopie.

Sans nouvelles d’Ulysse, Pénélope tisse inlassablement une toile, qu’elle défait chaque nuit pour repousser l’instant fatidique où elle devra choisir un nouvel époux parmi ses prétendants.
Son esprit s’évade vers l’absent, et sur son métier à tisser, elle projette les aventures d’Ulysse, perdu sur les mers, dérivant d’îles en îles, au gré de rencontres fantastiques.
Par la puissance du rêve, elle transcende l’absence et tisse, fil après fil, le lien invisible qui la relie à lui.

Dans la continuité du spectacle en espace public «20ème rue ouest», Amélie Poirier poursuit ici sa collaboration avec la photographe Lucie Pastureau. «Cramée : une petite archéologie d’un drame photographique» est un solo en salle pour la comédienne-marionnettiste Cristina Iosif, inspiré par la vie et l’œuvre de la photographe américaine Diane Arbus.

"Talma, la révolution" est le premier volet d'un cycle de trois pièces que Michel Aymard souhaite écrire, mettre en scène et jouer. Il imagine un solo théâtral mettant en scène Talma : grand tragédien sous la révolution française, Talma fut l'acteur préféré de Napoléon, puis une référence artistique pour les romantiques français. Il fut le grand introducteur de Shakespeare en France. Sa vision du théâtre fut un modèle pour Victor Hugo et le drame romantique. Ces trois créations s'inspirent librement de sa vie et des trois périodes historiques qu'il a traversé : révolution, empire et restauration.

Dans Z, la compagnie convoque le zombie au théâtre, en tant qu’icône imaginaire divertissante, se faisant l’écho de toutes les figures bouc émissaire, victimes d’une époque marquée par un ultra-libéralisme sans limite éthique; un zombie cherchant à retrouver le chemin de sa fuite, retrouver sa figure humaine, s’affranchir de son esclavagisme et de sa sauvagerie originelle.

Le projet TRUSS est une création artistique et politique qui se veut à la fois une éloge du travail de l’ombre et une réflexion sur les interdépendances au sein de notre société. En s’appuyant sur l’univers du spectacle vivant, nous proposons de déplacer le regard du public vers ce qui se passe habituellement hors de sa vue : les coulisses, la machinerie, les technicien.ne.s et leurs savoir-faire. Montrer ce qui est caché, rendre visible l'invisible.

Une jeune femme est à la veillée mortuaire de son père. Seule face au cadavre, des images de son enfance lui reviennent par bribes. Souvenirs de violence, uniquement, et une histoire qu’il lui racontait, toujours : celle d’un vieux roi qui décide de léguer son royaume à ses filles, en échange de la preuve d’un amour inconditionnel. En créant un parallèle entre le comportement violent de son père et celui du roi Lear dans la pièce éponyme de Shakespeare, la jeune femme tente de se réconcilier avec son histoire intime.

Le spectacle se déroule dans un livre pop-up géant, mi-récit papier, mi-récit vivant.
Ce livre c’est l’histoire d’une claque. De clak. C’est le récit d’une clak qui a atterri sur un visage et dont un visage ne peut plus se détacher. C’est comme ça que le spectacle commence. Dans ce récit de construction, le livre tient la place essentielle du refuge. Celui dans lequel on plonge dans son propre imaginaire pour penser. Un imaginaire dans lequel on peut rejouer ses propres histoires et trouver des issues.

Cette performance solo prend la forme d’une peinture d'ombre et de lumière en mouvement, animée par la marionnettiste Fleur Lemercier sur l'instrument d'ombre qu'elle a mis au point depuis quelques années. De petites machines cinétiques, portent des silhouettes, et des objets, des sources lumineuses et sont commandés en direct pour créer un ballet du vivant sous les yeux des spectateurs.

La pièce met en scène la fugue de trois résident.e.s d'Ephad qui, refusant de vivre dans un monde parallèle à celui des vivants, décident de prendre la fuite en canoë kayak. Au final, les trois personnages finiront leur course métamorphosés en trois sirènes au fond de l’Océan Atlantique, telles des veilleuses éternelles, rappelant pour toujours la dignité de faire humanité, jusqu’au dernier souffle.

Au royaume des Pétrouillards, Champion dirige le monde, et a arrêté le temps pour que la première jeunesse soit à jamais conservée. L’avenir du château repose sur sa progéniture, Parfaite, qui ne cesse de participer aux cérémonies du reflet pour s’éduquer à la beauté. De toute façon, elle n’a pas trop le choix : les moches n’ont pas leur place dans ce fief. Mais un malheureux jour, le destin de Parfaite va être complètement chamboulé.